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Compagnes et Compagnons de la Confrérie

Présentation des membres de la troupe.

 Maupertuis :

 

Lui, c'est le Goupil.

Nul ne sait vraiment d'où il vient, mais personne n'a encore osé le lui demander.

Les aristocrates l'accusent d'être un bretteur de pacotille, un rustre de l'arme blanche, un pithécanthrope de la rapière, et de manier sa lame de façon aussi dangereuse pour ses alliés que pour ses ennemis. Et si c'est un peu vrai, il faut tout de même bien avouer que lorsque l'épée n'y suffit plus, le Goupil ne rechigne pas à quelques extra, tant par le feu que par le verbe... En spadassin efficace, il est toujours là pour veiller sur nous, tout au moins à chaque fois qu'il n'arrive pas en retard...

Personne n'as réussi à faire analyser l'encre qu'il utilisait et gardait jalousement par-devers lui, pour rédiger nos dialogues, car, si ses répliques acérées nous valent la reconnaissance des érudits, elles suscitent généralement le courroux de tout le reste de la population, et nous ont déjà valu moult tracasseries...

Sans bénéficier du côté polymorphe de la Chimère, notre Goupil n'en est pas moins un drôle d'oiseau : un des seuls renards de plume connus à ce jour.....

 Dame Séléné :

 

Dame Séléné, c'est l'authentique demi-sœur par alliance du cousin issu de germain du chevalier d'Eon. Cultivant l'ambiguïté du genre, notre Chevalier Androgyne, qui arbore fièrement rapière et tenues masculines sous un visage lisse et énigmatique, fait tourner bien des têtes ; y compris celles des pensionnaires des fourches patibulaires dont elle n'est pas nécessairement étrangère à la si fâcheuse posture.

Exigeante, elle aimerait bien que nos séances d’entraînement soient plus intenses et moins parasitées par d'inutiles bavardages. Et c'est donc certainement par soucis d'intégration qu'elle y vient plus volontiers avec des sujets de conversations qu'avec son épée. On ne lui en veut pas pour autant, parce que pendant qu'elle nous distrait de sa mélopée, on se gave des bons petits plats issus des cuisines médiévale et renaissance qu'elle sait mieux que quiconque nous concocter.

 

 Lady Oscar :

 

Issue du monde de l'escrime sportive, la facétieuse Lady Oscar a rapidement manié l'épée avec brio (enfin, dès qu'elle est parvenue à comprendre qu'il ne fallait pas essayer de toucher son partenaire avec...). Elle joue ses rôles de fâcheuse avec cœur et intègre ses personnages avec une rapidité qui n'a d'égale que celle avec laquelle elle les oublie.

Elle sait égayer toute assemblée par sa présence : éclater d'un fou-rire communicatif au milieu d'une cérémonie solennelle restant sa marque de fabrique. Cette « glousseuse » des remises de prix, ce bout-en-train des enterrements, assure aussi notre service médical d'urgence, ce qui, connaissant les coquetteries de sa mémoire, nous pousse à être des plus prudents.

Lady Oscar n'en est pas moins de toutes nos aventures et de tous nos combats, surtout quand elle pense à nous signaler ses disponibilités à l'avance...

 

 Mademoiselle :

 

Échappée de son plat pays natal pour d'obscures raisons fiscales, Mademoiselle a intégralement traversé le royaume de France, à pied, avec ses rangers cloutées. Faut dire que faire du stop dans la tenue de Laura Ingals allant passer son CAP de plomberie n'était pas non-plus un choix des plus pertinents...

Venant de l'univers Streampunk, notre empoisonneuse a dû abandonner quelques quintaux d'accessoires métalliques issus de l'ère pré-industrielle pour ce fondre dans l'univers de délicatesse et de finesse d'esprit du siècle des Lumières, qui avait eu la grâce, pour éviter le réchauffement climatique, de ne pas inventer la diabolique machine à vapeur.

 

 Porthos :

 

Porthos, c'est notre bon vivant, à la fois prudent et content de son sort. D'ailleurs ne vaut-il pas mieux être un simple bon vivant qu'un magistral excellent mort ? C'est pour cela qu'il est de tous les combats, mais à l'arrière... Très à l'arrière... Il est vrai que nous nous devons de l'économiser, car, après tout, c'est un peu notre guide : il n'a pas son pareil pour détecter tavernes, tripots et autres lupanars... Plus habile aux cartes, au négoce et à la manipulation de lettres de change qu'à la rapière, notre marchand vénitien ne peut néanmoins nous suivre lorsque nous prenons la mer, sa capacité mimétique avec le lapin nous ayant déjà causé bien des soucis... Qu'à cela ne tienne, nous le retrouvons toujours lorsque nous rentrons de périple, la boussole réglée sur la rue de la soif.

 

 Gorge Noire :

 

Dans chaque équipe qui se respecte, il en faut un, et à la Confrérie, c'est lui : le fier soldat, le strict militaire, le martial homme de troupe, le glorieux légionnaire, celui qui est toujours à l'heure ; capable de défaire avec le même acharnement ce qu'il à construit la veille et vice-versa. Fin bretteur pour qui l'ordre est sacré, l'honneur non-négociable et la bière vitale.

Parfois utile (nous l'exhibons lorsque les textes du Goupil nous mettent en porte-à-faux face à la morale monarchique et nous valent quelques disgrâces de la part des autorités bien pensantes), c'est un peu notre certificat de non-antimilitarisme primaire.

(d'ailleurs, sauf à enfermer le Goupil, nous cherchons à recruter également un religieux pour les mêmes raisons diplomatiques).

Gorge Noire est de toutes nos missions, au premier rang, glorieux, nous protégeant de son corps et par la vivacité de sa lame... Sauf s'il guerroie pour le roi, au loin, au sein de son bataillon, repoussant l’impie, pacifiant le sauvage... Il a tout de même sa place parmi nous... Comme tous ceux qui payent leur cotisation, d'ailleurs...

  Galka :

 

C'est en voulant échapper aux troupes tsaristes qu’elle a fui les steppes de Russie, où elle avait passé sa jeunesse à se geler les pinceaux, pour venir se les réchauffer dans le sud du pays de France. Une fois décongelés et donc assouplis, elle fit parler lesdits pinceaux à sa place pour éviter d'esquinter la langue de Molière.

Ainsi, séduits par ses talents de peintre, nous la prîmes dans nos rangs pour égayer notre triste quotidien de gens d'armes de ses couleurs chatoyantes, toujours promptes à revêtir une vache par-ci, un chat par-là, où une paire de nichons partout ailleurs... Elle dit bien que ce n'en sont pas, et nous faisons semblant de la croire, craignant par-dessus tout son courroux, et le risque inhérent de se prendre un coup de dague dans le dos ou un coup de pinceau sur un costume qui coûte une blinde…

 

 Marchemort :

 

La valeur n'attendant pas le nombre des années, Marchemort est notre benjamin, celui qui entre en scène lorsque l'âge ou la taille des membres de la Confrérie ne sont plus crédibles pour l'histoire. Rusé et furtif, il s'est spécialisé dans la récupération des clés, lorsque d'indélicats taverniers, une fois fortune faite, préfèrent nous voir finir la soirée derrière les barreaux accueillants des geôles du bailli plutôt qu'honorer son estaminet de notre auguste présence.

Notre Gardien du Rêve est un excellent régisseur, mais, du fait de son jeune âge, nous évitons de lui confier nos armes (même pour les nettoyer) ne connaissant pas trop les risques liés à une éventuelle crise d'adolescence sur le maniement de ces dernières...

 

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